L’été, c’est cette période magique où l’on peut profiter du soleil, des barbecues entre amis, des glaces sur la plage, et… où l’on prend quelques kilos en trop ! Je dois avouer que cette année, je n’ai pas échappé à la règle. Entre les soirées festives et les repas copieux, la balance a commencé à afficher un chiffre que je n’avais pas vu depuis un moment. Mais pas de panique ! En tant que passionné de la philosophie japonaise, notamment du Kaizen, j’ai décidé d’appliquer une méthode qui pourrait bien m’aider à retrouver mon poids idéal tout en continuant à savourer les petits plaisirs de la vie : le Hara Hachi Bu. Hara Hachi Bu :
Qu’est-ce que c’est ? “Hara Hachi Bu” est un concept simple mais puissant qui signifie “manger jusqu’à 80% de sa faim”. En d’autres termes, c’est s’arrêter de manger avant de se sentir complètement rassasié. Cette pratique est courante à Okinawa, une région du Japon connue pour la longévité exceptionnelle de ses habitants. Mais au-delà de sa contribution à la santé physique, ce principe a un lien profond avec l’esprit d’amélioration continue, ou Kaizen.
Le Lien entre Hara Hachi Bu et le Kaizen Le Kaizen, c’est l’art de l’amélioration continue. C’est cette philosophie japonaise qui prône de petites améliorations constantes pour atteindre un grand objectif. Hara Hachi Bu s’inscrit parfaitement dans cet esprit : plutôt que de se priver drastiquement ou de suivre des régimes stricts, il s’agit de faire un petit ajustement à chaque repas. Ce léger changement accumulé au fil du temps peut entraîner une amélioration significative de la santé et du bien-être. De la même manière que le Kaizen suggère de ne jamais utiliser 100% de nos capacités pour laisser place à la créativité et à l’innovation, Hara Hachi Bu propose de ne jamais remplir complètement notre estomac pour laisser place à la satisfaction sans excès. C’est un peu comme décider de ne pas dépenser plus de 80% de nos revenus chaque mois. En gardant une petite marge de manœuvre, on peut s’offrir quelques plaisirs sans jamais mettre en danger notre stabilité financière (ou notre poids, dans ce cas précis).
Mon Expérience Personnelle Alors, pourquoi est-ce que je vous parle de tout cela ? Parce que, comme je le disais, cet été m’a fait un cadeau inattendu : quelques kilos en trop. Au lieu de céder à la panique et de me lancer dans une course effrénée pour les perdre, j’ai décidé d’adopter une approche plus sereine, inspirée par le Hara Hachi Bu. Après tout, pourquoi sacrifier les plaisirs de la vie quand on peut simplement ajuster sa manière de les savourer ? Voici comment je compte m’y prendre :
- Manger Lentement : En mangeant plus lentement, je donne à mon corps le temps de ressentir la satiété. Vous avez sûrement entendu ce conseil mille fois, mais il prend tout son sens dans le cadre du Hara Hachi Bu. Quand on mange trop vite, on dépasse souvent ce seuil de 80% avant même que notre cerveau n’ait eu le temps de dire “stop”. Alors, je vais m’appliquer à poser ma fourchette entre chaque bouchée et à savourer vraiment chaque morceau.
- Écouter Mon Corps : Je vais aussi essayer de faire plus attention à mes signaux de faim. La différence entre la faim physique et la faim émotionnelle est parfois subtile, mais elle est cruciale. Il faut laisser à l’estomac le temps d’envoyer le signal de satiété au cerveau. Cela prend parfois quelques minutes. Et si, pendant ces quelques minutes, on continue à manger, on risque de se sentir mal après le repas, parce qu’on aura mangé plus que ce dont on a besoin.
- Utiliser les Cartes de Contrôle : Et oui, l’ingénieur en moi ne peut pas s’empêcher de mesurer les progrès ! Je vais suivre mon poids et mes habitudes alimentaires avec des cartes de contrôle. C’est une manière simple mais efficace de visualiser mes progrès et d’ajuster ma stratégie si nécessaire. Si mes kilos en trop commencent à disparaître, cela signifie que mon Hara Hachi Bu fonctionne !
Un Peu d’Humour pour Finir Je dois avouer qu’il y a quelque chose de presque ironique à suivre une philosophie alimentaire japonaise pour compenser les excès des festins estivaux. Mais après tout, n’est-ce pas là tout l’intérêt de la vie ? Trouver l’équilibre entre le plaisir et la discipline, entre le “profiter” et le “prendre soin de soi”. Alors, si je réussis à perdre ces kilos tout en continuant à déguster des glaces sur la plage, je saurai que j’ai trouvé la solution parfaite.
